Omarthrose ou Arthrose de l’épaule

L’arthrose est la conséquence de l’usure progressive des cartilages articulaires. Lorsque le cartilage a disparu, les surfaces osseuses frottent directement l’une contre l’autre entraînant douleur et enraidissement. L’épaule est moins souvent atteinte par l’arthrose que la hanche ou le genou, car elle ne supporte pas le poids du corps.

L’arthrose n’est cependant pas exceptionnelle, surtout après 60 ans. Elle est plus fréquente chez la femme que chez l’homme, les 2 épaules sont souvent atteintes à des degrés variables. Au début, la douleur survient lors des mouvements. Elle devient ensuite presque permanente, empêchant de dormir sur le côté le plus atteint.
Sur les radiographies, il est facile d’en faire le diagnostic.

Les infiltrations (corticoide ou acide hyaluronique) et le traitement médical aident parfois à soulager les douleurs.

Les prothèses d’épaule existent depuis plus de 25 ans. Le principe est un peu le même que pour les prothèses de hanche.
Les surfaces articulaires sont remplacées :
– du côté de l’humérus par une pièce métallique,
– du côté de l’omoplate par une pièce en polyéthylène
Il existe plusieurs types de prothèses ce qui permet de s’adapter à chaque cas particulier :Prothèse epaule 2
– Les « prothèses totales anatomiques » comportent les deux pièces (humérus et omoplate) et reproduisent une anatomie normale. Elles sont utilisées lorsque les surfaces articulaires et les tendons de l’épaule ne sont pas trop abîmés. Les pièces peuvent être soit impactées à force, soit scellées avec du ciment.
– Les « prothèses humérales simples » ne comportent que la pièce humérale. Elles sont utilisées
lorsque le côté de l’omoplate est épargné par l’arthrose (fracture, nécrose sans arthrose, etc.)

En fonction de votre âge, qualité des muscles et tendons, éventuellement du type de fracture… le chirurgien vous proposera soit une prothèse anatomique soit une prothèse inversée.

Les risques :
Les risques particuliers à cette chirurgie sont les mêmes que pour les prothèses de hanche :
– L’infection, qui est rare mais grave.
– Le déplacement des pièces prothétiques (luxation)
– L’usure de la pièce en polyéthylène qui se produit après de nombreuses années
– Le défaut de fixation.

– Des radios et un scanner de l’épaule sont en général nécessaires pour établir un plan opératoire précis.
– Un examen général de toutes les articulations
– Un bilan pré-anesthésique,
– Il faut également rechercher un foyer infectieux à traiter absolument avant la mise en place de la prothèse (examen d’urine, consultation stomatologique, radio-pulmonaire). Parlez-en à votre chirurgien si c’est le cas.
L’intervention est réalisée sous anesthésie générale avec ou sans anesthésie régionale complémentaire.
Au réveil, le bras est immobilisé par un simple bandage.
L’hospitalisation dure quelques jours. La fixation de la prothèse se fait au moment de l’intervention, il n’y a donc pas de consolidation à attendre et la rééducation est débutée précocement.

La rééducation postopératoire est débutée dès les premiers jours.

Son but est d’entretenir la mobilité de l’épaule, tout en protégeant les réparations des tendons et des ligaments autour de la prothèse. Elle est adaptée à chaque cas et se déroule en 3 phases :
– Pendant les 3 premières semaines la mobilisation de l’épaule est uniquement passive c’est à dire qu’elle réalisée par le kinésithérapeute ; il est préférable d’éviter le travail avec les poulies Vous devez par contre bouger normalement le coude, le poignet et les doigts.

– Entre la 3ème et la 6ème semaine le kinésithérapeute vous montrera comment contracter les muscles sans provoquer de mouvement : c’est la contraction « isométrique ». Il vous aidera également à commencer à bouger vousmême votre épaule : c’est la rééducation active aidée.

– Après la 6ème semaine, vous reprendrez progressivement une activité normale.
La rééducation dure généralement 3 à 6 mois, elle doit être progressive et indolore.

Les résultats sont très dépendants de l’état initial des muscles, des os et des ligaments.
Statistiquement 80 % des patients retrouvent une épaule indolore avec une mobilité réduite d’un tiers par rapport à une épaule normale.

A retenir
La rééducation postopératoire est débutée dès les premiers jours.

Son but est d’entretenir la mobilité de l’épaule, tout en protégeant les réparations des tendons et des ligaments autour de la prothèse. Elle est adaptée à chaque cas et se déroule en 3 phases :
– Pendant les 3 premières semaines la mobilisation de l’épaule est uniquement passive c’est à dire qu’elle réalisée par le kinésithérapeute ; il est préférable d’éviter le travail avec les poulies Vous devez par contre bouger normalement le coude, le poignet et les doigts.

– Entre la 3ème et la 6ème semaine le kinésithérapeute vous montrera comment contracter les muscles sans provoquer de mouvement : c’est la contraction « isométrique ». Il vous aidera également à commencer à bouger vousmême votre épaule : c’est la rééducation active aidée.

– Après la 6ème semaine, vous reprendrez progressivement une activité normale.
La rééducation dure généralement 3 à 6 mois, elle doit être progressive et indolore.

 

 

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